Le printemps des retraité(e)s dans la rue

Un gouvernement sourd … dingue !

Dès son arrivée à la présidence de la République M. Macron a attaqué les retraité-e-s : gel des pensions pour 2018 et 2019, augmenta- tion de 25 % de la CSG, soit une perte de pou- voir d’achat de 5 % en deux ans ! Il a provoqué la colère, que plus de 200 000 personnes ont ex- primée en manifestant le 15 mars 2018.

Puis l’inflexibilité du gouvernement sourd dingue a provoqué une crise sociale profonde, l’irruption des gilets jaunes et, parmi elles et eux, de très nombreuses personnes retraitées présentes sur les ronds-points, dans les discussions et manifestations.

Toutes ces mobilisations ont contraint le gouvernement à tenter de calmer la colère en acceptant d’annuler l’augmentation de la CSG pour une partie des retraité-e-s, de recevoir enfin une délégation de nos neuf organisations,.

Le mécontentement persistant incite maintenant le gouvernement à envisager de respecter le code la Sécurité sociale qui impose de revaloriser les pensions du montant de l’inflation … mais seulement pour les basses pensions…

Un gouvernement … dingue de dons aux plus riches.

Pour donner aux riches, le gouvernement nous « pompe », ne remet pas en cause sa politique très inégalitaire :

–  L’augmentation de la CSG reste pour une partie des re- traité-e-s. Le gouvernement tente de nous diviser en ne traitant pas tout le monde de la même façon. Il remet en cause le principe de nos systèmes de retraite solidaires par répartition, dans lequel le fait de cotiser donne droit à une pension et une revalorisation.

–  Les exonérations de cotisations sociales créent des difficultés financières à la Sécurité Sociale (famille, maladie, vieillesse, etc.) qui poussent à des reculs de la couverture maladie, la politique familiale, les pensions, etc.

–  Le bradage de biens publics à des « investisseurs privés », la santé, les transports, l’enseignement..

–  Nos neuf organisations ont finalement été reçues mais nos demandes toujours ignorées : Gilles Le Gendre, président du groupe LREM de l’Assemblée Nationale, et Olivier Dussopt, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Ac- tion et des Comptes publics, restent « dans la ligne » de la politique du gouvernement : énormes cadeaux aux grandes entreprises et à leurs actionnaires qui vident les caisses publiques, ce qui sert de prétexte à l’austérité pour les autres personnes, notamment retraitées.

Des revendications qui peuvent et doivent être satisfaites

De l’argent, il y en a !

Nous demandons le rétablissement de l’ISF (4,5 milliards d’euros), l’imposition des dividendes à l’impôt progressif (10 milliards), la fin du CICE (40 milliards en 2019), le rétablissement de l’exit tax (6 mil- liards), la lutte contre la fraude fiscale (au moins 100 milliards), etc.

Nous revendiquons :

– la suppression de la hausse de la CSG et des exonérations de cotisations sociales,

– la revalorisation de toutes les pensions en fonction de l’évolution des salaires, le rattrapage des pertes subies depuis 2014, environ 10 %,

– un minimum de pension au SMIC (1521€brut) pour une carrière complète,

– le maintien et l’amélioration des pensions de réversion,

– la prise en charge de la perte d’autonomie à 100 % par la Sécurité sociale et l’ouverture d’un droit universel dans le cadre d’un grand service public de l’aide à l’autonomie.

Le 11 avril, rendons visibles notre colère et nos exigences !


Reims : Sous-Préfecture à 10 h
Châlons : Maison des Syndicats à 10 h
Epernay : Hôtel de ville à 10 h
Vitry-le-François : place du général Giraud à 11 h


 Téléchargez le tract en cliquant ICI

TRACT DU 19 04 2019


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