Elle est à nous, un point c’est tout !
L’ordonnance du 4 octobre 1945, suite à l’intervention d’Ambroise CROIZAT, Ministre député communiste, a permis la création de la Sécurité Sociale basée sur un système de solidarité
Dès 1946, le patronat et ses représentants s’attaquaient au concept et au système de financement.
Malgré de lourdes batailles même si nous avons réussi à garder un système solidaire, en 2019 nous avons bien vu qu’était dans le viseur de notre gouvernement notre système de retraite.
Nous sommes en 2020 et quand bien même la question du plein emploi est plus que jamais posée, le financement de la sécurité sociale à un niveau permettant toujours cette protection reste possible. Les caisses étaient réellement vides en 1945, cela était lié à la guerre, pourtant un système basé sur des cotisations patronales et salariales était possible.
Aujourd’hui, comment pourrait-on croire alors qu’on distribue des dividendes dans les groupes, alors qu’on trouve qu’on trouve des milliards pour faire tourner l’économie ?
La crise pandémique est un aléa de la vie certes grave mais gardons en mémoire que grâce à la sécurité sociale, il a été et est encore possible dans notre pays de se soigner sans l’angoisse de la facture d’hospitalisation contrairement à d’autres pays.
Soyons lucides : sans opposition, face au capital nous risquons la fin de cette protection.
Doucement mais sûrement, le Capital avance avec la complicité du gouvernement.
Le Plan de Financement de la Sécurité Sociale prévu pour 2021 en est la preuve.
Malheureusement, il s’inscrit dans la continuité des politiques menées depuis de nombreuses années, basées sur une baisse de cotisations patronales (recettes) qui conduit à la catastrophe. Pour ce plan il est prévu une économie de 4 milliards d’euros, ce qui veut dire des nouveaux reculs y compris en matière d’offre de soins.
Exemple :
→ Un projet de faire payer le recours aux urgences s’il n’y a pas d’hospitalisation, alors qu’il y a une réelle déficience de la permanence des soins.
→ La création d’une 5ème branche « droit à l’autonomie » qui consiste à séparer ce qui relève de la santé de ce qui relève du handicap, alors que ceux-ci sont inséparables.
Alors si cette crise est inédite, elle suppose un plan de rupture à l’opposé des orientations du plan de financement de la Sécurité Sociale pour l’année 2021 et les années à venir.
La construction d’une Sécurité Sociale du XXIe siècle dans la continuité des principes de solidarité est possible.
Pour gagner cette bataille, nous avons besoin d’un engagement !
La Sécurité Sociale c’est vital !
Protégeons la.
Retrouvez ici le tract pour défendre notre Sécurité Sociale