Après un été marqué par le chaos, particulièrement sur le front des incendies et dans les hôpitaux, c’est la rentrée scolaire qui, à son tour et malgré les alertes des syndicats, des parents d’élèves et des élus, est ubuesque : manque de profs, des classes surchargées ou fermées, pas de transport scolaire …

Et pendant ce temps-là, les profits records explosent.

S’il y a des expressions successives à propos du pouvoir d’achat, personne ne peut ignorer que cette préoccupation est légitime au regard de la réalité vécue au quotidien par la population.

Les salariés avec ou sans emploi, les retraités et celles et ceux qui vivent des minima sociaux sont largement oubliés, voire dupés.

Les dispositifs ponctuels tels que les chèques énergie, alimentaire donnent, sans doute, un coup de pouce à certains mais ne règlent pas de façon durable et pour tous, la question du niveau des salaires et des retraites.

Sans compter qu’alléger les cotisations sociales patronales, c’est priver la Sécurité Sociale de recettes, ce qui se traduit ensuite par des mesures régressives sur le niveau des remboursements maladie, sur le niveau des retraites, des APL, etc.

Parce que être au chômage ou au RSA n’est pas un choix, nous exigeons le retour à une réelle allocation d’assurance chômage, faite de droits basés sur les cotisations sociales constitutives de notre salaire différé.

Revendiquer une augmentation générale des retraites, des salaires et des minima sociaux est juste au regard du niveau des dividendes distribués aux actionnaires (51 milliards). Ceux-ci sont issus de la richesse créée par les travailleurs. Contrairement à nous, les actionnaires ne connaissent pas la crise.

Nous avons le droit de vivre dignement de notre travail et de notre pension.

Les syndicats CGT, FO et Solidaires exigent :

Une augmentation générale des salaires et des pensions dans le public et le privé
Des négociations immédiates
Le retour à une réelle allocation chômage
Une autre répartition des richesses