COMMUNIQUE

Une centaine de personnes, militantes, militants du département et d’ailleurs, de la Confédération, ainsi que Bernard THIBAULT, s’était massée autour de Sabine DUMENIL, Secrétaire Générale de l’Union Départementale CGT de la Marne, devant la Cour d’Appel de Reims ce 5 octobre 2022, pour la soutenir dans l’affaire l’opposant à Dzenka Avril.

Après un premier jugement en correctionnel pour injure publique, (« poison d’avril », « le poison est dans ces murs »), insatisfaisant pour la CGT, cette instance devra affirmer ou infirmer ce jugement qui l’avait condamné pour la moitié des six motifs de plainte retenus contre notre camarade.

Lors de l’audience, ce qui devait être jugé comme de l’expression syndicale a été décrit comme de l’acharnement contre l’ex directrice régionale de la Direccte, celle-là même qui a empêché ses inspecteurs du travail à exercer leur mission de protéger les salariés et ce, en pleine crise sanitaire qui a fait, rappelons-le, des milliers de victimes.

Effectivement, il y a eu une véritable injure, mais elle a été exprimée en pleine audience par l’avocat de Dzenka Avril lui-même, qui a osé faire la comparaison entre la condamnation d’un ex-leader de l’extrême droite pour propos injurieux, qui faisait référence aux fours crématoires de la seconde guerre mondiale et l’expression syndicale de la CGT.

« Infâme… », voilà comment notre camarade Bernard Thibault, ancien secrétaire général de la CGT, a qualifié cette comparaison.

Comme l’a évoqué notre Secrétaire Générale à la sortie de l’audience, «la CGT dérange », et pour cause, elle est la première organisation syndicale à se mettre vent debout contre toutes les attaques du gouvernement Macron et du patronat contre le monde du travail. Elle est la seule qui s’oppose ouvertement contre l’autoritarisme et la répression en tout genre.

Nous attendrons donc le 9 novembre prochain pour connaître les conclusions de la Cour d’Appel de Reims sur cette affaire.