Aujourd’hui, nous avons convié la presse pour évoquer plusieurs points revendicatifs.
L’actualité sociale est marquée par de nombreuses luttes dans les entreprises, le point convergent étant l’exigence portée sur l’augmentation des salaires, des retraites et des minima sociaux.
Dans la Marne, s’ajoute une actualité importante qui est les poursuites en justice contre la Secrétaire Générale de l’Union Départementale CGT de la Marne, Sabine DUMENIL.
Ces poursuites font suite à ce qu’on a appelé « l’affaire Anthony SMITH » suspendu de ses fonctions en plein confinement au motif d’un dépôt en référé au tribunal, pour contraindre l’employeur de protéger des salariés de l’association d’aide à domicile : l’Aradopa.
La CGT et l’ensemble des organisations syndicales de la Marne se sont mobilisées de façon unitaire. Il fallait défendre l’indépendance de l’inspection du travail menacée en France, comme en Europe. C’est d’ailleurs pourquoi, nos camarades belges se sont aussi déplacés pour nous soutenir. Les répressions et l’atteinte des libertés syndicales étant de toute part une réalité.
Poser le contexte est important, car il y a eu de suite et dès le début de l’affaire, un comité de soutien local composé, entre autres, de candidats aux dernières élections municipales de Châlons en Champagne.
En 2020, Anthony SMITH sanctionné est aujourd’hui rétabli dans ses droits puisque le Tribunal Administratif a annulé sa sanction. C’est pour nous une victoire partielle, La CGT continue d’être poursuivie en pénal au seul motif d’avoir eu des expressions supposées injurieuses ou diffamatoires.
Il est certain « qu’on veut nuire la CGT ».
C’est aussi une stratégie pour éviter de parler du fond qui est l’atteinte du respect et du contenu de la convention de l’OIT menaçant l’indépendance de l’inspection du travail.
De plus, la mise en danger de salariés et dans ce cas précis d’usagers fragilisés, ont conduit à l’empêchement d’obligation de protection. De ce fait, l’UD CGT de la Marne a déposé plainte pour non-assistance à personne en danger. A ce jour, nous n’avons aucune suite.
La Secrétaire Générale de l’UD CGT de la Marne a été condamnée en 1ère instance pour injures et diffamation.
Les expressions employées par la diffusion de tracts et d’affiches n’étaient pourtant que de l’expression syndicale.
C’est pourquoi, l’UD CGT de la Marne a fait appel de cette décision et nous avons la ferme volonté de continuer le combat afin de préserver la liberté d’expression syndicale.
Le 27 octobre 2022
Mario SANTIN, Secrétaire UD CGT 51