Après le 22 mars, on fait quoi ?

La mobilisation de ce jour, après celle du 15 mars montre que les salariés et les retraités ne sont pas dupes.

Le Président Macron et son gouvernement, soutenus par le MEDEF, font une grave erreur en considérant que le chemin pris serait le bon et que ceux et celles qui s’y opposent n’ont rien compris.

Aujourd’hui ce sont des milliers de salariés qui ont compris qu’il était possible de faire autrement dans notre pays. Une juste répartition des richesses créées suffirait à rendre cette société plus juste.

Dans la Marne, ce sont 450 personnes à Châlons en Champagne et 2 000 à Reims qui ont montré leur colère et leur opposition à cette politique de régression sociale engagée depuis trop longtemps.

Nous avons tendance trop souvent à être pessimiste, notons que c’est très encourageant pour la suite, à moins que Macron prenne conscience que la colère monte.

La C.G.T a un rôle important dans cette période de lutte pour entrevoir la suite à cette protestation.

C’est aux salariés de décider. Pour cela, il faut créer les conditions pour qu’ils puissent s’exprimer et donner leurs idées.

La semaine de déploiement, du 26 au 31 mars est l’occasion d’aller au contact, dans les entreprises et les services pour écouter, analyser et faire connaître les solutions alternatives proposées par la C.G.T pour contrer ce système qui consiste à favoriser les plus riches et « presser » les plus pauvres.

Nous avons la possibilité de réussir à encore faire monter le rapport de force pour :

  • Augmenter les salaires et les pensions
  • Préserver le statut de la fonction publique
  • Abroger les ordonnances de la loi travail
  • Stopper la réforme ferroviaire.

L’Union Départementale CGT de la Marne appelle les salariés à se rapprocher de leur syndicat ou de leur Union Locale C.G.T, pour participer aux débats et aux décisions quant à la suite de cette journée d’action réussie.


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